Séances 2009 du Séminaire d'études italiennes

Du 22 janvier 2009 au 10 décembre 2009

Archives des séances 2009 du "Séminaires d'études italiennes"

  • Gennaro Toscano (Université Lille 3): "Mécènes et artistes du livre dans l’Italie du Quattrocento : l’exemple de la librairie royale de Naples". 22 janvier 2009, de 16h30 à 18h30, en salle 273 (à confirmer), Université Jean Moulin-Lyon 3
  • Paola Bertilotti : L’attitude de l’État italien à l’égard des victimes de la persécution antisémite dans l’après-guerre. 5 février 2009, de 16h30 à 18h30, en salle R136, à l’ENS LSH
  • SEANCE ANNULEE EN RAISON DE LA GREVE | Stéphanie Lanfranchi : Classiques de la littérature italienne dans l’Italie fasciste. 19 mars 2009, de 16h30 à 18h30, en salle 273 (à confirmer)
  • Michel Feuillet (professeur à l’Université Jean Moulin Lyon-3) : Savonarole et Botticelli. 23 avril 2009, de 16h30 à 18h30, en salle R136, à l’ENS LSH
  • Paola Bertilotti (ENS LSH) : L’attitude de l’État italien à l’égard des victimes de la persécution antisémite dans l’après-guerre (1944-1965). 15 octobre 2009, à l’ENS LSH, Salle R136. Présentation: L’Italie fasciste adopta à partir de 1938 une législation antisémite, définissant l’appartenance à une prétendue « race juive » et persécutant les individus considérés « de race juive » dans leurs droits. Le 8 septembre 1943 marqua le début de l’occupation allemande en Italie de même que la mise en place, dans la Péninsule, d’une politique antisémite de type génocidaire, avec la collaboration active de la République de Salò. Cette période dite de la « persécution des vies » des Juifs (pour reprendre l’expression de l’historien Michele Sarfatti) s’acheva avec la libération progressive du territoire italien. La fin du second conflit mondial ne s’accompagna toutefois pas, pour les victimes de la persécution antisémite, d’un retour immédiat à la normalité mais ouvrit un long processus de réintégration et de réinsertion dans la société italienne.
    Quelles furent les mesures adoptées par l’Etat italien dans l’après-guerre à l’égard des victimes de la persécution antisémite ? Comment se déroula le processus d’abrogation de la législation antisémite ? Les responsables de la persécution furent-ils épurés ? De quelle reconnaissance – matérielle ou symbolique – les victimes de la persécution purent-elles bénéficier ? Nous questionnerons les politiques des gouvernements italiens successifs aussi bien que l’attitude des autorités locales et de l’administration. Nous verrons que l’ensemble de ces politiques renseigne également sur l’élaboration en Italie d’une mémoire collective de l’antisémitisme fasciste et nazi.
    Notre étude s’ouvre en janvier 1944 – date de la promulgation de la première loi d’abrogation de la législation antisémite par un gouvernement postfasciste. Elle s’achèvera en 1965, le vingtième anniversaire de la libération ayant marqué, comme
    l’a montré Pieter Lagrou dans son étude consacrée aux mémoires de l’occupation nazie en Europe occidentale, l’« aboutissement des processus entamés en 1944-1945 » et « l’apogée des mémoires patriotiques » qui connaîtront un déclin à partir de la fin des années 1970.

  • Stéphanie Lanfranchi (doctorante au laboratoire Triangle (UMR5206) et ATER à l’ENS-LSH) : L’invention fasciste d’un Leopardi optimiste. 12 novembre 2009, à Lyon 3, salle à préciser
  • Michel Feuillet (professeur à l’Université Jean Moulin Lyon-3): Savonarole et Botticelli. 26 novembre 2009, à l’ENS LSH, salle R136
  • Philippe Audegean (Université Paris III) : Traduire Beccaria. 10 décembre 2009, à Lyon 3, à la manufacture des tabacs : salle 330. Dernier ouvrage de Philippe Audegean : une édition critique de Des délits et des peines. Dei delitti e delle pene de Cesare Beccaria.