Publié le 19 septembre 2018 | Mis à jour le 19 septembre 2018

LES PAYS-BAS AUX XVII ET XVIII SIÈCLES. NOUVEAUX REGARDS

Date de publication: 30/10/2015

Ce recueil d’articles est issu d’un colloque qui s’est tenu à l’École normale supérieure de Lyon en février 2012 et qui avait pour objectif l’examen de certains résultats issus des recherches récentes sur les Pays-Bas aux XVIIe et XVIIIe siècles. Dans l’Europe de l’époque, les provinces néerlandaises ont constitué un véritable laboratoire des pratiques et des idées. Pour le chercheur d’aujourd’hui, elles demeurent une « mine d’études de puissant intérêt », comme l’écrivait un jour Lucien Febvre à Johan Huizinga. Tant par la dimension innovante des expériences menées que par l’accueil réservé aux œuvres venues d’ailleurs, que ce soit sur le plan intellectuel, économique, social ou politique, les Pays-Bas (la Hollande en tête) ont joué un rôle phare dans l’espace européen de leur temps. Nombre d’aspects de cette histoire essentielle ont été, au cours des décennies récentes, mis en lumière, explorés et documentés à partir de sources nouvelles. En même temps, il est apparu avec force que les méthodes devaient se croiser et que les regards pouvaient avec profit se rencontrer, en-deça comme « par-deça » – pour reprendre les expressions de l’époque – les espaces nationaux. Autrement dit, que l’histoire d’un pays pouvait être utile à l’histoire d’un autre. Les textes réunis dans ce volume ont pour ambition de le montrer.

Catherine Secretan est directrice de recherche au CNRS (Institut d’histoire de la pensée classique – ENS de Lyon). Elle consacre ses recherches à l’histoire des idées politiques aux Pays-Bas (XVIe-XVIIe siècles). Au nombre de ses dernières publications, figurent : Simon Stevin. De la vie civile. 1590 (avec P. den Boer, Lyon, ENS Editions, 2005); Qu’est ce que les ‘ Lumières radicales’ ? Libertinage, athéisme et spinozisme dans le tournant philosophique de L’Age classique (avec L.Bove et T. Dagron, Paris, Éd. Amsterdam, 2007); The Self-Perception of Early Modern ‘Capitalists’ (avec Margaret C. Jacob, Palgrave Macmillan, 2008); Lambert van Velthuysen. A Letter on the Principles of Justness and Decency,containing a defence of the Treatise De Cive of the learned Mr Hobbes (avec M. deMowbray, Brill, 2013); In praise of ordinary people. Early modern Britain and the Dutch Republic (avec Margaret C. Jacob, Palgrave Macmillan, 2013).

Delphine Antoine-Mahut est professeur à l’École Normale Supérieure de Lyon. Ses travaux portent sur le cartésianisme et ses différentes réceptions dans l’histoire des idées et, plus récemment sur l’« actualité » des classiques. Elle a notamment publié L’homme cartésien. La « force qu’a l’âme de mouvoir le corps ».Descartes, Malebranche (PUR, 2009) et Descartes. Une politique des passions (PUF, 2011). Elle a dirigé le collectif Qu’est-ce qu’être cartésien ? (ENS Éditions,2013) et prépare un livre sur la construction d’un « spiritualisme » cartésien, chez Victor Cousin et dans son entourage, et en dialogue avec les sciences de la vie au XIXe siècle.Ce recueil d’articles est issu d’un colloque qui s’est tenu à l’École normale supérieure de Lyon en février 2012 et qui avait pour objectif l’examen de certains résultats issus des recherches récentes sur les Pays-Bas aux XVIIe et XVIIIe siècles. Dans l’Europe de l’époque, les provinces néerlandaises ont constitué un véritable laboratoire des pratiques et des idées. Pour le chercheur d’aujourd’hui, elles demeurent une « mine d’études de puissant intérêt », comme l’écrivait un jour Lucien Febvre à Johan Huizinga. Tant par la dimension innovante des expériences menées que par l’accueil réservé aux œuvres venues d’ailleurs, que ce soit sur le plan intellectuel, économique, social ou politique, les Pays-Bas (la Hollande en tête) ont joué un rôle phare dans l’espace européen de leur temps. Nombre d’aspects de cette histoire essentielle ont été, au cours des décennies récentes, mis en lumière, explorés et documentés à partir de sources nouvelles. En même temps, il est apparu avec force que les méthodes devaient se croiser et que les regards pouvaient avec profit se rencontrer, en-deça comme « par-deça » – pour reprendre les expressions de l’époque – les espaces nationaux. Autrement dit, que l’histoire d’un pays pouvait être utile à l’histoire d’un autre. Les textes réunis dans ce volume ont pour ambition de le montrer.

Catherine Secretan est directrice de recherche au CNRS (Institut d’histoire de la pensée classique – ENS de Lyon). Elle consacre ses recherches à l’histoire des idées politiques aux Pays-Bas (XVIe-XVIIe siècles). Au nombre de ses dernières publications, figurent : Simon Stevin. De la vie civile. 1590 (avec P. den Boer, Lyon, ENS Editions, 2005); Qu’est ce que les ‘ Lumières radicales’ ? Libertinage, athéisme et spinozisme dans le tournant philosophique de L’Age classique (avec L.Bove et T. Dagron, Paris, Éd. Amsterdam, 2007); The Self-Perception of Early Modern ‘Capitalists’ (avec Margaret C. Jacob, Palgrave Macmillan, 2008); Lambert van Velthuysen. A Letter on the Principles of Justness and Decency,containing a defence of the Treatise De Cive of the learned Mr Hobbes (avec M. deMowbray, Brill, 2013); In praise of ordinary people. Early modern Britain and the Dutch Republic (avec Margaret C. Jacob, Palgrave Macmillan, 2013).

Delphine Antoine-Mahut est professeur à l’École Normale Supérieure de Lyon. Ses travaux portent sur le cartésianisme et ses différentes réceptions dans l’histoire des idées et, plus récemment sur l’« actualité » des classiques. Elle a notamment publié L’homme cartésien. La « force qu’a l’âme de mouvoir le corps ».Descartes, Malebranche (PUR, 2009) et Descartes. Une politique des passions (PUF, 2011). Elle a dirigé le collectif Qu’est-ce qu’être cartésien ? (ENS Éditions,2013) et prépare un livre sur la construction d’un « spiritualisme » cartésien, chez Victor Cousin et dans son entourage, et en dialogue avec les sciences de la vie au XIXe siècle.0/10/2015

  • Éditeur
    Honoré Champion
  • Sources
    https://www.honorechampion.com/fr/champion/9028-book-08532862-9782745328625.html
  • Auteur(s)
    Sous la direction de Catherine Secretan et Delphine Antoine-Mahut